Caritas suisse est la tête d’un consortium d’Organisations non gouvernementales (ONG) engagé dans un projet de « Protection des migrants les plus vulnérables sur les routes migratoires du Sahel (PROMISA) », lancé début avril au Burkina Faso.
Financé par l’Union européenne (UE), ce projet dispose d’une enveloppe financière de plus de 329 millions de francs CFA (553’600 CHF) pour une durée de 3 ans. Il sera mis en œuvre au Burkina Faso, au Mali, et au Niger, trois voisins considérés comme des pays de transit des migrants qui tentent de rallier l’Europe, via l’Afrique du Nord (Algérie ou Maroc).
Le projet vise à assurer l’assistance et la protection des migrants vulnérables en transit, en facilitant leur accès aux services sociaux de base. Sont concernés, les femmes et jeunes filles, les migrants victimes de la traite (dont les mineurs), et les migrants non candidats à un retour ou à une réinsertion.
Le but du projet n’est « ni de décourager, ni n’encourager » la migration, mais d’apporter « un soutien humanitaire » pour réduire les morts et la souffrance, le long des routes de migration, a précisé l’OCADES (Organisation catholique pour le développement et la solidarité), l Caritas du Burkina Faso, dans un communiqué.
Les ONG engagées dans le projet sont : Catholics reliefs services (CRS) Mali et Niger, Welt Hunger Hilfe (WHH) d’Allemagne, et Caritas Mali.
IK
