Le groupe Sika a réussi à croître plus fortement que le marché dans toutes les régions, y compris celle d’Afrique. Leader mondial du développement et de la production de systèmes et de produits pour le collage, l’étanchéité, l’amortissement, le renforcement et la protection dans le secteur du bâtiment et de l’industrie automobile.
Il est implanté au Sénégal, en Côte-d’Ivoire, au Cameroun, au Nigeria, en Egypte, en Ethiopie, en Afrique du Sud, entre autres. Il possède des filiales dans 100 pays et plus de 300 usines de fabrication de ses produits dans le monde. Il emploie 25’000 salariés.
Dans son rapport annuel 2020, la multinationale se félicite du fait qu’elle ait pu tirer son épingle du jeu, dans un environnement caractérisé par « des verrouillages » temporaires généralisés à cause de la pandémie Covid-19. Son activité de distribution a enregistré « des gains considérables » dans toutes les régions. Toutes les activités du groupe ont généré un chiffre d’affaires global de 7,88 milliards CHF (4’685,2 milliards de francs CFA).
La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a progressé de +4,4% dans ses ventes en devises locales, en 2020 contre 11,6% en 2019. Une forte amélioration a commencé à se faire sentir sur les marchés en particulier au quatrième trimestre. Les pays qui ont bénéficié de la plus forte reprise sont ceux du sud de l’Europe (Italie, Espagne, Portugal et France), ainsi que les pays d’Europe de l’Est, de Scandinavie, du Moyen-Orient et d’Afrique.
Dans l’ensemble, les ventes de Sika à travers le monde en 2020 ont baissé de -2,9% à 7 877,5 millions CHF (4’683.8 Francs CFA), mais en monnaies, c’est à dire dans les pays d’implantations du groupe, elles ont augmenté de + 3,4%. Le Bénéfice d’exploitation (EBIT) a aussi augmenté de +7,1%, à 1’130,5 millions CHF (672,1 milliards de francs CFA).
Dans le domaine de l’environnement, l’entreprise n’a pu réduire ses émissions de gaz à effet de serre (CO2) que de 25,9% à 20 kg par tonne vendue 27 kg par tonne vendue, l’année précédente.
JH