La Suisse a lancé un appel aux parties en conflit au Tigre, en Ethiopie, « au strict respect » du Droit international humanitaire (DIH), à un accès humanitaire rapide et sans entrave aux civils, à une désescalade de la violence et à un retour au dialogue.
Depuis le 4 novembre dernier, des affrontements opposent les troupes gouvernementales aux combattants du Tigré, qui luttent pour l’indépendance de cette province nord du pays. Ces troubles ont aggravé la situation déjà précaire des populations civiles, dans la région. Ils ont aussi forcé des milliers de personnes à fuir leurs foyers. Les besoins humanitaires ont augmenté avec des répercussions jusque dans les pays voisins, surtout au Soudan. Face à cette situation, le DFAE (Département fédéral des affaires étrangères) a décidé de débloquer en urgence 2 millions de CHF pour soutenir les opérations humanitaires en Ethiopie et au Soudan, dues au conflit.
Dans un communiqué, le DFAE a exhorté « toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire ». Il a estimé que la protection de la population civile, la facilitation d’un accès humanitaire rapide et sans entrave, par toutes les parties au conflit sont « primordiales ».
Le DFAE a, enfin, réclamé une « enquête transparente et impartiale » sur toutes les violations alléguées du DIH, en relation avec le conflit.
RF