Trafigura, l’un des plus grands groupes de négoce de matières premières au monde et l’Entreprise générale du Cobalt (EGC), une société minière congolaise, détenue par l’Etat, ont signé le 23 novembre, un accord commercial.
Il vise à financer la création de zones minières artisanales strictement contrôlées, l’installation de stations d’achat de minerai de fer, et les coûts liés à la livraison d’hydroxyde de cobalt à Trafigura, de manière « transparente et traçable », sur la base d’une autorisation d’exportation.
Aux termes des conditions d’approvisionnement, EGC veillera à ce que le minerai commercialisé par Trafigura soit conforme au Guide de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais, provenant de zones de conflit ou à haut risque.
A l’appui de cet accord, EGC mettra en place un comité technique à travers lequel Trafigura et Pact, une Organisation non gouvernementale i(ONG) américaine, vont promouvoir « une diligence » d’approvisionnement responsable. Pact travaille déjà aux côtés des communautés locales, dans près de 40 pays pour éradiquer la pauvreté, en rendant notamment l’exploitation minière artisanale et à petite échelle formelle, plus sûre et plus productive.
En 2018, Trafigura et Pact ont piloté une approche d’approvisionnement responsable en cobalt à partir d’opérations semi-mécanisées dans la concession de Mutoshi, en République démocrtiue du Congo
GB