Le Secrétaire d’Etat Stefan Estermann, Chef de la Division des politiques étrangères sectorielles et président du Groupe de travail interdépartemental pour la lutte contre la corruption, a salué la volonté du G20 de poursuivre son action dans les domaines de la corruption d’agents publics étrangers, de la corruption dans le milieu sportif et du recouvrement d’avoirs.
« Le succès des mesures publiques visant à faire face à la pandémie Covid-19 est essentiellement tributaire de la confiance que les populations ont de leurs gouvernements », a souligné M. Estermann. Il participait, le 22 octobre, à une réunion ministérielle virtuelle du G20 sur la lutte contre la corruption. Elle était axée sur les risques de corruption dans le contexte des mesures visant à faire face à la pandémie de COVID-19.
Cette téléconférence était organisée pour la première fois, à l’initiative de l’Arabie saoudite, qui assure la présidence en exercice du G20. Elle a rassemblé de hauts représentants du pays groupe, ayant des responsabilités en matière de lutte contre la corruption. La Suisse était présente en qualité d’invitée. Elle participe systématiquement, depuis 2016, aux réunions du groupe de travail anti-corruption du G20.
Dans leurs conclusions, les participants ont estimé que « le déploiement massif » d’une aide publique en urgence est susceptible d’accroître le risque de « fraude et de corruption ». Dans ce cadre, ils ont adopté une « déclaration ministérielle » dans laquelle ils ont lancé un appel aux Etats du G20, à défendre le principe de transparence. Ils ont aussi rappelé « l’importance » de procédures de contrôle et de surveillance appropriées.
Dans leur appel, ils ont aussi souligné la nécessité de limiter au minimum le recours aux pouvoirs d’exception, tout en reconnaissant également l’importance du rôle de la société civile et des médias.
Ibc