Le Secrétaire général parlementaire ainsi que le Président et les membres de la Commission politique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) expriment leur vive préoccupation face au sort des parlementaires de l’opposition incarcérés en Côte d’Ivoire.
Selon la presse ivoirienne, il s’agit d’élus proches de l’ex-président de l’assemblée nationale et ancien Premier ministre Guillaume Soro dont la candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre a été rejetée.
Dans un communiqué, l’APF a précisé qu’il s’agit des députés Alain Lobognon, Kanigui Soro, Soumaila Yao, Loukimane Camara et Kando Soumahoro, emprisonnés depuis plusieurs mois. Ils sont accusés de troubles à l’ordre public, de contester l’autorité de l’Etat, et de diffusion de fausses nouvelles au cours d’une conférence de presse, tenue le 23 décembre 2019.
Au début de cette année, l’APF avait déjà fait part de sa « préoccupation » par leur détention, tout en se déclarant «attentive au respect du statut du parlementaire ».
En outre, le 29 mai dernier, lors de sa réunion du Comité des droits de l’Homme de l’Union interparlementaire, s’est à son tour, « vivement inquiété » de la situation des cinq députés, qui sont toujours incarcérés sans jugement. Leur situation reste inchangée. « L’APF, fidèle aux valeurs de la démocratie et au respect de la liberté d’opinion et d’expression », déplore cette situation. Elle continuera de suivre avec « la plus grande attention » la situation en Côte d’Ivoire.
La Commission politique de l’APF estimé qu’une mission devrait être dépêchée sur place pour constater et apprécier les faits.
KL
