ONU : Journée internationale des jeunes filles dans les outils numériques

M. Antonio Guterres, SG de l'ONU

Le Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, a appelé les filles et jeunes femmes du monde, à tirer avantage de l’opportunité que leur offre les outils numériques, « clé de tous les grands enjeux » de leur génération.

Il leur a dressé un message, à l’occasion de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC (Technologie de l’information et de la communication), du 23 avril de chaque année. Cette journée a été instituée pour encourager les filles et les jeunes femmes à tirer parti du « formidable potentiel » que recèlent les carrières du secteur de l’informatique et des communications. Elle est aussi l’occasion d’inciter les gouvernements, le secteur industriel et les milieux universitaires à se doter de stratégies conçues pour donner les moyens de réussir aux filles qui veulent se lancer dans l’informatique et les soutenir dans cette entreprise.

Pour M ; Guterres, la situation « inédite » dans laquelle la pandémie de COVID-19 a mis le monde démontre bien mieux que l’informatique et les communications sont « vitales » pour les sociétés. « Alors que des milliards de personnes sont confinées chez elles, les commerces fermés de New York à Nairobi, et les services de santé au bord de la rupture, c’est surtout grâce aux réseaux numériques que le monde continue de tourner », a-t-il souligné. « Ces réseaux numériques, a-t-il ajouté,   permettent de rester connectés, aident le personnel de santé à soigner les malades et sont une plateforme de collaboration pour les chercheurs et chercheuses qui s’emploient à fabriquer un vaccin ».

Selon lui, c’est sur les technologies numériques que repose le succès de ces recherches. Car, grâce aux outils informatiques d’analyse moléculaire, les équipes scientifiques peuvent mieux cerner le virus et en repérer les points faibles. En épidémiologie, la modélisation numérique aide à comprendre comment le virus se comporte et comment freiner sa propagation. « Or, quand les femmes sont exclues de ces travaux, les inégalités et les stéréotypes de genre se renforcent, des produits sont créés qui ne répondent pas aux besoins de la moitié de la population et le fossé numérique entre les genres se creuse », a conclu le Secrétaire général de l’ONU.

Ibc