La Suisse s’est fortement engagée aux côtés des autres dirigeants du G20, dans la gestion de la crise du Coronavirus et de son impact économique et social.
Deux conseillers fédéraux ont participé à ce sujet, en moins d’une semaine, à des séances virtuelles avec leurs homologues des 19 autres pays membres du Groupe. Le 23 mars, le Conseiller fédéral Ueli Maurer, Chef du Département fédéral de l’économie et des finances (DFF) et le président de la Banque nationale suisse, M. Thomas Jordan, ont pris part à cette téléconférence des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du G20. Elle a porté sur la pandémie du coronavirus et du défi qu’elle constitue pour l’économie mondiale. Elle a abouti à la nécessité d’agir ensemble et efficacement pour surmonter la crise.
Les participants à la vidéoconférence ont aussi préconisé l’adoption de « mesures immédiates » au niveau mondial, pour éviter des effets négatifs durables sur l’économie. Pour le moyen et long termes, ils ont plaidé pour des mesures visant à promouvoir la reprise de l’économie mondiale, retrouver les niveaux de production antérieurs à la pandémie et poser les jalons d’une croissance économique accrue. Le sommet virtuel du G20 des chefs d’État et de gouvernement se penchera aussi sur le sujet dans les jours à venir.
COMMERCE
Mardi 30 mars, le Chef du département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR), M. Guy Parmelin, a lui aussi participé une vidéoconférence extraordinaire des ministres du Commerce du G20 sur la crise du coronavirus. Au terme de leur conférence, ils ont convenus d’accord, qu’un système commercial opérationnel doit soutenir la reprise économique et qu’aucune mesure ne doit être prise qui entraverait les chaînes de création de valeur.
Ils se sont aussi accordés sur la nécessité d’assurer la circulation des fournitures médicales, des produits agricoles essentiels et d’autres produits indispensables pour gérer la crise. Ils ont estimé que le matériel médical essentiel doit être disponible là où il est le plus nécessaire. Il convient de lutter contre les hausses de prix et la recherche de profit. Les mesures d’urgence à la frontière doivent être ciblées, proportionnées, transparentes et temporaires.
HI
