La Suisse veut renforcer la protection des couches sociales fragiles, tels que les potentielles victimes de mariages forcés, de la traite des êtres humains, les enfants enlevés par l’un de leurs parents.
Le Conseil fédéral (Gouvernement) l’a annoncé à l’issue d’une réunion, vendredi 6 mars dernier, soulignant qu’un projet a été transmis à ce sujet au Parlement pour avis. Le projet permettra d’émettre « des signalements préventifs » pour protéger les personnes particulièrement vulnérables, dans le cadre du Système d’information Schengen (SIS).
Le texte propose, en outre, une amélioration de la coopération européenne au sein de l’espace Schengen, dans le domaine du retour. L’objectif est de faciliter l’exécution des renvois de migrants de pays tiers, en situation irrégulière dans cet espace. Car, toutes les décisions de retour de ressortissants d’Etats tiers seront signalées dans le SIS et seront ainsi visibles par les autres Etats membres de l’espace Schengen.
Pour le Conseil fédéral, le système européen de recherches informatisées est devenu « indispensable » pour assurer la sécurité, en Suisse. Il facilite aussi le travail de la police et des autorités chargées des contrôles aux frontières.
Le SIS fait actuellement l’objet de diverses améliorations en termes de recherche de personnes soupçonnées d’être impliquées dans des activités terroristes.
IC