Un premier cas de fièvre Coronavirus COVID-19 a été confirmé mardi 25 février en, Suisse, chez une personne du Tessin, partie italophone voisine de l’Italie, a annoncé l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
La patiente qui a séjourné en Italie il y a une dizaine de jours pour assister à un évènement près de Milan, a été hospitalisée et isolée. Son état de santé est « bon ». L’analyse effectuée au Centre national de référence pour les infections virales émergentes (CRIVE), à Genève, reconnu le soupçon d’une infection par le nouveau coronavirus.
Le canton du Tessin et la Confédération ont pris toutes les mesures pour prévenir la transmission du virus, en identifiant par exemple, des personnes pouvant avoir été en contact avec la personne malade, afin de les placer en quarantaine et de surveiller leur état pendant les 14 prochains jours.
Ce premier cas diagnostiqué positif en Suisse ne change rien à l’évaluation du risque: le nouveau Coronavirus ne représente, actuellement, qu’un risque modéré pour la population du pays. Mais, au vu de la hausse du nombre de cas confirmés dans le monde, particulièrement au Nord de l’Italie, la probabilité que d’autres cas soient diagnostiqués en Suisse augmente. Les établissements médicaux nationaux sont prêts à procéder à la détection précoce et à l’examen diagnostique des cas suspects, ainsi qu’à prendre en charge d’autres personnes malades.
La Suisse est en contact régulier avec les pays voisins. Dans ce cadre, le Chef du département fédéral de l’intérieur (DFI), en charge de de la santé, le Conseiller fédéral Alain Berset, a rencontré mardi 25 février à Rome les ministres de la Santé d’Italie, de France, d’Allemagne, d’Autriche, de Croatie et de Slovénie. Cette rencontre, initiée par l’Italie, avait pour but est de renforcer la collaboration transfrontalière pour lutter contre la propagation du coronavirus. Ces étroits contacts au niveau ministériel se poursuivront.
HI