Le Conseil norvégien pour les réfugiés (CNR), partenaire de la DDC (Direction du développement et de la coopération) s’inquiète du retour de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola, au Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo.
Le ministère congolais de la Santé a confirmé, jeudi 2 Août, quatre cas de fièvre hémorragique à Béni, près de la troisième plus grande ville du Nord-Kivu. C’est la fois cette année, que l’épidémie touche la RDC où elle avait fait son apparition pour la première fois, il y a 42 ans.
Dans un communiqué publié le 24 juillet 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonçait la fin de « la 9e flambée d’Ebola » en RDC, premier pays au monde à être confronté à la maladie. C’est là que le virus a été identifié pour la première fois en 1976.
Selon différentes sources humanitaires 8562532553 who call , l’épidémie qui a duré moins de trois mois, fait au moins 22 morts sur plus de 50 cas déclarés. Environ 3’000 personnes ont été vaccinées contre la maladie. Cette dernière flambée a été différente des précédentes, qui étaient limitées aux zones rurales isolées. Alors la récente s’est déclarée dans quatre lieux distincts, dont Mbandaka, une ville importante reliée à la capitale Kinshasa et à ses plus de 10 millions d’habitants, ainsi qu’aux capitales des pays voisins, Bangui, en République centrafricaine, et Brazzaville, au Congo. En outre, des agents de santé ont été infectés par le virus, devenant eux-mêmes vecteurs de la maladie.
Pour le CNR, la nouvelle flambée d’Ebola déclarée jeudi est arrivée au mauvais moment. « Elle n’aurait pas pu frapper à un pire moment ou à un pire endroit », a déploré le Dr Ulrika Blom, directrice du CNR dans le pays. « Il s’agit d’un recul lamentable dans l’ensemble de la réponse humanitaire, et cela aggravera les énormes défis auxquels nous sommes déjà confrontés en aidant les millions de personnes en crise à travers la RDC », s’est- elle attristée. Car, le Nord-Kivu, est une zone de conflit qui souffre déjà de déplacements massifs de populations civiles. Avec l’épidémie Ebola, c’est « un cocktail toxique qui exacerbera le virus et aura des conséquences fatales ».
Le Conseil norvégien pour les réfugiés est une organisation humanitaire intervenant dans plus de 30 pays à travers le monde. Il est présent en RDC depuis 2001.
KL