Sous l’égide du Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), une conférence internationale de deux jours sur la paix et la prévention de la violence extrémiste a lieu Alger les 24 et 25 juin.
Organisées après celles de Dakar, en 2016 et Ndjaména en 2017, ces « Troisièmes conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent » sont soutenues par le gouvernement algérien, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), l’Institut International pour la Paix (IPI), et le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme de l’Union africaine (CAERT). Elles sont pour thème : «Investir dans la paix et la prévention de la violence dans la région sahélo-saharienne ».
La conférence s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention de l’extrémisme violent. Ce plan d’action souligne e la nécessité «d’adopter une approche plus globale, qui comprenne non seulement les mesures essentielles de lutte contre le terrorisme axées sur la sécurité, mais aussi des mesures de prévention systématiques qui s’attaquent directement aux causes de l’extrémisme violent ».
L’initiative des « Conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent » vise à créer, d’une part, un espace d’appropriation de l’approche de prévention de la violence dans l’espace sahélo- saharien. Et d’autre part, à investir dans la paix et la prévention de la violence par le dialogue et l’inclusion. Il s’agit aussi de construire « des passerelles » entre acteurs d’horizons professionnels divers, de consolider « une meilleure » compréhension partagée de la complexité du phénomène.
Elle contribue également à partager et à rassembler les initiatives de prévention qui existent, tout en stimulant l’émergence de nouvelles actions qui renforcent les facteurs de cohésion et de paix au niveau local, national et régional.
La conférence rassemble une soixantaine de participants de pays de la région Sahel-Sahara (Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique centrale). Ce sont des hommes politiques, des représentants de la société civile (notamment des associations de femmes et de jeunes), des autorités religieuses et traditionnelles, des chercheurs, des représentants des forces de défense et de sécurité, des médias (dans leurs capacités d’experts), ainsi que des gouvernements, organisations régionales et internationales.
Ibc