Corruption : Un Groupe de travail de l’OCDE se félicite des efforts suisses contre le fléau

Mme Karin Keller-Sutter, Présidente de la Suisse. Photo : admin.ch.

Un Le Groupe de travail de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) sur la corruption s’est félicité du « rôle actif » de la Suisse, dans la lutte contre ce fléau.

Il a cité en exemple, « l’engagement du Ministère public de la Confédération et des autorités cantonales dans la poursuite des cas de corruption transnationale ».

Le Groupe de travail était en mission de haut niveau à Berne, les 16 et 17 juin 2025, sous la conduite de sa présidente, Mme Kathleen Roussel, Cette mission s’inscrit dans le cadre du suivi continu de la mise en œuvre, par la Suisse, de la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers, dans les transactions commerciales internationales, à laquelle la Suisse est partie depuis juillet 2000.

Les discussions entre la délégation et les interlocuteurs suisses ont permis d’identifier des pistes pour répondre aux attentes du Groupe de travail. La délégation a toutefois souligne, l’importance pour la Suisse d’adopter deux réformes législatives essentielles :

  • la mise en place d’un cadre juridique pour la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé;
  • l’augmentation du plafond des amendes applicables aux entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers.

CONVENTION OCDE

Les autorités suisses ont salué « les échanges constructifs »  entre les deux parties et « pris note » de ces remarques. Elles ont réitéré leur « engagement » à poursuivre et à renforcer la lutte contre la corruption,  et à « collaborer étroitement » avec les partenaires nationaux et internationaux pour garantir le respect des obligations découlant de la Convention de l’OCDE.

En ce qui concerne la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé, elles déclaré qu’un consensus politique reste à trouver.

Quant au plafond des amendes pour les entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers, ont-elles poursuivi, l’approche suisse inclut la confiscation des avoirs, une coopération internationale renforcée et une vigilance médiatique.

Rfl s-a/HI/VL