La Suisse a décidé d’arrêter, dès cette année, de verser des contributions à l’UNESCO, au Partenariat mondial pour l’éducation et à ONUSIDA, a annoncé le 29 janvier 2025, le Conseil fédéral.
Cette mesure fait partie d’une longue liste de mesures d’économie budgétaire que le Parlement a imposé au Gouvernement, fin décembre dernier. La Représentation nationale avait alors demandé à l’Exécutif, une coupe de 110 millions de CHF (76,3 milliards de francs CFA), dans le budget fédéral 2025, et une autre de 321 millions de CHF (222,7 milliards de francs CFA), dans son plan financier 2026-2028 pour les activités de la coopération au développement bilatérale et multilatérale. Il est ainsi prévu aussi, l’arrêt des programmes suisses d’aide au développement en Zambie (Afrique), en Albanie (Euripe), et au Bangladesh (Asie).
Dans le même ordre d’idées, à compter de 2026, la Suisse réduira ses engagements en faveur des banques multilatérales de développement : Banque africaine de développement (BAfD), Banque asiatique de développement (BAsD), et Association internationale de développement (AID), filiale de la Banque mondiale.
COOPERATION INTERNATIONALE
En outre, les soutiens financiers suisses aux domaines, de la gestion de l’eau, de la formation professionnelle, à des projets ne portant pas sur des pays prioritaires seront aussi revus à la baisse.
Ces nombreuses amputations budgétaires ne concernent, toutefois, pas les activités suisses en lien avec l’aide humanitaire, la promotion de la paix, le climat et le soutien à l’Ukraine.
Les réductions budgétaires entrent dans le cadre de la stratégie de Coopération internationale (CI) 2025-2028.
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