A la date du 6 novembre dernier, le Soudan comptait plus de 11,1 millions de déplacés à l’intérieur du pays à cause de la guerre pour le contrôle du pouvoir, entre les Forces armées nationales et les Forces d’action rapide, depuis le 15 avril 2013.
Ils ont été installés sur 9’750 sites, ouverts dans 184 localités des 18 Etats du pays, a souligné le dernier rapport mensuel de l’Organisation internationale des migrations (OIM), publié jeudi 28 novembre. Parmi ces réfugiés, les 53 % étaient des enfants de moins de 18 ans.
A la même date, environ 3,1 millions d’autres personnes ont traversé les frontières pour trouver refuge dans les sept pays voisins : Soudan du Sud, Ethiopie, République centrafricaine, Tchad, Erythrée, Egypte, et Djibouti.
Pour l’OIM, « une personne déplacée à l’intérieur d’un pays » est celle qui a été forcée ou obligée de fuir sa résidence habituelle, en raison d’un événement survenu à partir de 2003 ».
PLUS GRANDE CRISE
Selon le rapport, ce sont au total plus de 30 % de la population du Soudan qui a été déplacée, depuis l’éclatement du conflit. Les estimations évaluent à 90 % des ménages déplacés, qui n’auraient pas les moyens d’acheter de la nourriture, et à environ 78 % d’entre eux qui auraient besoin de soins de santé.
Le Soudan représente aujourd’hui la plus grande crise de déplacement au monde, avec une estimation de 15 % de toutes les personnes déplacées à l’intérieur du pays dans le monde, et environ 1 personne déplacée sur 7 est soudanaise.
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