A l’occasion des dix ans de sa campagne mondiale #IBelong sur la lutte contre l’apatridie, le HCR (Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés) a souligné lundi 4 novembre, « l’urgence d’éliminer » ce phénomène en Afrique de l’Ouest et Centrale, où des millions de personnes restent sans identité légale, ni sans accès aux droits fondamentaux.
Cette campagne #IBelong a été lancée en 2014 pour résoudre le problème de l’apatridie partout sur la planète. Elle vise à identifiant et à protéger les personnes apatrides, en trouvant une solution aux cas existants, et en prévenant d’autres nouveaux cas. Elle est menée par des plaidoyers juridiques et de opérations de sensibilisation. Dance cadre, le HCR collabore avec les gouvernements et les partenaires
Selon le HCR, au cours de la dernière décennie (2014-2024), « des progrès considérables » ont été réalisés à l’échelle mondiale contre l’apatridie. Des centaines de milliers de personnes sans identité ont trouvé la voie de la citoyenneté. De nombreux pays ont intensifié leurs efforts pour mettre fin à l’apatridie.
ELIMINATION
En Côte d’Ivoire, au Nigéria, au Bénin et au Sénégal, de nouveaux dispositifs de détermination de l’apatridie ont permis à des milliers de personnes d’obtenir une protection légale et d’accéder à des droits essentiels. L’élimination de la discrimination de genre dans les lois sur la nationalité au Libéria, en Sierra Leone et au Bénin, permettant aux femmes de transmettre leur nationalité à leurs enfants, représente un pas puissant vers l’égalité et la justice pour les générations futures. Douze autres pays ont mis en place des plans d’action nationaux pour lutter contre l’apatridie,
Malgré ces efforts, il y a encore des obstacles à surmonter et des barrières demeurent, dans la mise en œuvre de ces politiques au niveau local. Bien que des cadres régionaux, de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) et de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) offrent un modèle d’action, un engagement pour un changement concret reste essentiel, a estimé l’Agence onusienne.
Rfl s-a/CI/EDC