Les multinationales ProMarks et Trafigura et le gouvernement d’Angola ont signé jeudi 4 juillet 2024 à Lunada, la capitale, un protocole d’accord (MOU) pour une étude de viabilité technique et économique dans le pays africain.
ProMarks est une société internationale d’ingénierie, spécialisée dans le secteur de l’énergie, et Trafigura, leader du marché mondial des matières premières, présent dans plusieurs pays d’Afrique centrale et d’Afrique Australe, dont l’Angola.
Le MOU conclu entre les deux parties vise à développer un modèle de PPP (Partenariat public-privé) pour un projet régional majeur de transport et d’approvisionnement en électricité. Il consiste à construire et à exploiter un « interconnecteur » électrique à haute tension, c’est-à-dire une ligne de transmission HVDC ( High Voltage Direct Current ou Courant Continu Haute Tension CCHT) de 2’000 MW. Elle permettra d‘acheminer l’excédent d’électricité verte produite par les barrages hydroélectriques, situés dans le nord de l’Angola, vers la ceinture de cuivre de la RDC (République Démocratique du Congo) et la Zambie, en l’intégrant au système d’échange d’énergie d’Afrique australe pu Pôle énergétique de l’Afrique australe (SAPP). Créé en 1991 par la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), ce Pôle de réseau électrique relie neuf pays de la région.
DETTES
La co-entreprise qui sera formée par ProMarks et Trafigura développera, financera, construira et exploitera l’interconnecteur électrique. Le projet devrait être financé par une combinaison de capitaux propres et de dettes de tiers. La planification, les approbations et la construction prendraient environ quatre ans après la prise de la décision finale d’investissement.
L’électricité renouvelable serait achetée auprès du réseau national de transport d’électricité de l’Angola, et vendue à des clients tels que des sociétés minières mondiales dans la Copperbelt et dans les pays de la SADC.
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