L’Organisation internationale des migrations (OIM) a plaidé en faveur d’interventions accrues « en matière de transition et de stabilisation » dans les pays voisins du Soudan, au profit des populations civiles qui l’ont fui à cause du conflit.
Ce conflit a éclaté le 15 avril 2023 pour le contrôle dupouvoir, et oppose deux frères d’armes : le président, Général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane, et son ancien n°2, Général Mohammed Hamdan Daglo dit Hemetti. Le premier est soutenu par les Forces armées soudanaises (SAF ou FAS), et le second, par un groupe para-militaire, les Forces de soutien rapide (RSF) dont il est le chef. Plus de 10.000 personnes ont été tuées dans ces violences.
Dans son 22e point hebdomadaire sur ses activités au Soudan, l’Organisation a indiqué qu’elle continuait de fournir une aide humanitaire « indispensable » aux déplacés internes et dans les pays voisins. Dans ce cadre, elle en a appelé à faciliter les opérations d’acheminement des produits humanitaires de premières nécessité pour les réfugiés. Car, les véhicules de transports par route doivent franchir les frontières du Tchad, du Soudan du Sud, de l’Egypte, de l’Ethiopie, de la Libye, et de la République Centrafricaine.
La barre des 10 millions de personnes déplacées à cause du conflit au Soudan a été franchie début février, faisant du Soudan, la plus grande crise de déplacement interne au monde, selon des Organisation humanitaires internationales.
KL
