Climat : Le Président Alain Berset conduit la délégation suisse à l’ouverture de la COP28

Le Président de la Confédération, M. Alain Berset, conduit la délégation suisse à l’ouverture de la COP28 (28e Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques), jeudi 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Elle réunit, jusqu’au 12 décembre, les 194 Etats Parties à l’Accord (sur le climat) de Paris de 2015 qui vise deux objectifs majeurs. Celui de réduire, à 2%, les émissions mondiales de gaz à effet de serre, et celui de fournir les pays en développement, des ressources financières nécessaires pour atténuer les changements climatiques, renforcer la résilience et accroître les capacités d’adaptation aux effets produits par ces changements.

Après la première semaine de travaux, la seconde sera consacrée à des rencontres de haut niveau pour des discussions politiques. Le Conseiller fédéral et chef du Département fédéral (Ministre) de l’Environnement, des transports, de l’énergie et de la communication, M. Albert Rösti, représentera la Suisse lors de cette rencontre.

Pour sa part, l’Ambassadeur suisse pour l’environnement et chef de la division Affaires internationales de l’Office fédéral de l’environnement, M. Felix Wertli, dirigera la délégation de négociations helvétique, composée de trois représentants de la société civile issus des milieux de l’économie et de la protection du climat.

MANDAT

Conformément au mandat du Conseil fédéral du 22 septembre dernier, au cours de la conférence, la Suisse s’engagera pour que le bilan mondial des progrès réalisés dans le cadre de l’accord sur le climat indique les lacunes en matière de réduction des émissions de CO2, d’adaptation aux changements climatiques et de financement international dans le domaine du climat.

En outre, la délégation suisse œuvrera en faveur de la prise de décisions tendant à sortir du charbon, du pétrole et du gaz d’ici à 2050. De plus, elle s’engagera pour que le fonds pour les pertes et dégâts climatiques bénéficie aux pays les plus pauvres et les plus touchés par les changements climatiques. Ce fonds devra aussi être financé selon le principe du pollueur-payeur et compléter les instruments existants de l’aide en cas de catastrophe et de l’aide humanitaire.

IC