Le Haut- Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) s’est déclaréé jeudi 13 juillet 2023 « préoccupé » par les expulsions du Ghana, de centaines de ressortissants du Burkina Faso, voisin, principalement des femmes et des enfants, qui cherchaient la sécurité et la protection dans le pays.
Depuis 2015, le Burkina Faso subit les attaques répétés de groupes radicaux musulmans, provoquant un départ massif de plus de 1,5 million de populations civiles vers des régions plus sûres à l’intérieur du pays, et dans les pays voisins: Niger, Mali, Bénin, Côte-d’Ivoire, Ghana, et Togo.
Dans un communiqué, le HCR a lancé un appel au gouvernement du Ghana à cesser ces expulsions, qui constituent « une violation du principe de non-refoulement », et à garantir l’accès au territoire et à l’asile aux ressortissants du Burkina Faso qui recherchent une protection internationale.
« Le non-refoulement est un principe fondamental du droit international, interdisant le renvoi d’un demandeur d’asile ou d’un réfugié vers des pays où sa vie ou sa liberté serait menacée », a rappelé l’organisation onusienne.
COLLABORATION
Elle a collabore déjà avec les autorités du Ghana pour soutenir ses efforts visant à assurer la protection de plus de 8’000 ressortissants burkinabés qui ont cherché protection sur son territoire en raison du conflit en cours dans leur pays. Dans le cadre de cette coopération, un centre d’accueil géré conjointement par l’Office ghanéen des réfugiés et le HCR, a été inauguré dans la région de l’Upper East. D’une capacité d’accueil de d’une capacité de 4’000 personnes, il vise à relocaliser les réfugiés burkinabés loin de la frontière pour des raisons de sécurité.
Le HCR est «prêt»à soutenir le gouvernement du Ghana pour répondre aux besoins des ressortissants burkinabés.
Ibc