La Suisse s’est félicitée des déclarations réitérées du Président Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe en faveur de l’abolition de la peine de mort dans son pays, indique un document officiel parcouru lundi 31 janvier 2022.
Selon le texte, elle a cependant recommandé aux dirigeants zimbabwéens, de prendre « les mesures nécessaires » afin de l’abolir pour tous les crimes, et de commuer toutes les condamnations à mort en peines alternatives.
La position suisse a été exprimée lors d’une intervention de son représentant devant la 40e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU consacré à l’EPU (examen périodique universel), mercredi 26 janvier. Celui-ci a aussi salué l’ouverture du Zimbabwe à la question liée à toutes les formes de violences du passé. Il a invité le gouvernement à prendre « des mesures concrètes » tendant à faciliter la recherche d’un « processus inclusif » assurant justice, vérité, garanties de non-répétition et réconciliation pour toute la population.
La Suisse s’est réjouie de la ratification, par le Zimbabwe, de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union africaine. Elle a néanmoins suggéré aux dirigeants, de prendre des mesures législatives « concrètes et immédiates » pour inscrire ces principes dans les lois nationales, de façon à garantir « des élections libres, crédibles, transparentes et équitables », conformément à la cible 16.7 des Objectifs de développement durable.
HI