Le Conseil fédéral (Gouvernement suisse) a donné son feu vert, jeudi 23 juin, à la signature d’un accord climat avec le Sénégal, destiné à créer les conditions-cadres permettant à la Suisse, de compenser une partie de ses émissions de gaz à effet de serre (CO2) à travers des projets environnementaux.
Ainsi, des installations de méthanisation seront construites dans des exploitations agricoles au Sénégal. Elles aideront à réduire l’utilisation de bois et de charbon comme combustibles dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, où les changements climatiques provoquent des pertes agricoles.
En février dernier (5-13), lors de sa mini-tournée en Afrique de l’Ouest, le Conseiller fédéral Ignazio Cassis, Chef du département fédéral des affaires étrangères (DFAE), et son homologue sénégalaise, Mme Aïssata Sall Tall, avaient signé à Dakar, un accord sur le développement durable. Il s’inscrit dans le cadre du suivi des accords de Paris, et permettait à la Suisse, d’être aux côtés du Sénégal pour la mise en place d’une énergie verte.
En octobre 2020, la Suisse avait conclu un accord similaire avec le Ghana, ainsi qu’avec le Pérou, un pays d’Amérique du sud. Le feu vert pour l’accord avec le Sénégal a été donné en même temps que celui avec Vanuatu, en Océanie.
En concluant ces accords, la Suisse jette les bases pour mettre sur pied des projets climatiques internationaux qui répondent à « des exigences strictes », en matière de protection de l’environnement, tout en respectant les normes internationales de protection des droits de la personne. Les accords obligent en outre les deux parties à utiliser une méthode qui prévienne le double comptage des réductions d’émissions réalisées.
Tous ces projets climats sont soumis à un contrôle régulier de leur conformité aux critères définis.
IC