Les ministres de la Santé et représentants de gouvernements de Guinée, de Côte-d’Ivoire, du Mali, de Guinée-Bissau, du Liberia, de Sierra-Leone et du Sénégal ont décidé de créer un « front uni » contre la fièvre hémorragique Ebola, qui a resurgi le 14 février dernier en Guinée.
Selon un communiqué du 3 mars, à l’issue d’une conférence interministérielle, à Conakry, ils ont également convenu de mettre en place un mécanisme de coordination de la lutte, de renforcer la collaboration transfrontalière, y compris le travail avec les communautés. Ces initiatives visent à soutenir les efforts pour endiguer la propagation du virus Ebola.
Ils se sont aussi accordés de faciliter la réglementation des importations pour les vaccins et les médicaments, ainsi que sur la promotion des mesures qui se sont avérées efficaces pour contrôler l’épidémie d’Ebola, en 2014-2016 en Afrique de l’Ouest.
Pour le Dr Abdou Salam Gueye, Directeur des urgences au Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, basé à Brazzaville au Congo, il la création du front commun pour s’attaquer à l’épidémie Ebola est « particulièrement encourageant ». « Avec des liens commerciaux et sociaux transfrontaliers étroits, nous ne pouvons pas ignorer l’importance des approches régionales contre les crises sanitaires », a-t-il souligné.
KL
