La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Mme Louise Mushikiwabo, a réaffirmé jeudi 10 décembre, l’engagement de son organisation à promouvoir et protéger les droits fondamentaux de la personne humaine.
Dans une déclaration publiée à l’occasion de la journée internationale des droits de l’Homme, elle a appelé les 88 Etats et gouvernements membres de l’OIF à redoubler d’efforts pour que les droits de l’Homme progressent dans l’espace francophone. Elle a rappelé la protection due aux défenseurs des droits humains, ainsi qu’aux journalistes qui concourent à la liberté des médias. Elle a souligné la nécessité de développer des espaces civiques ouverts et pluralistes, respectant pleinement les droits, notamment des populations les plus vulnérables.
Mme Mushikiwabo a aussi attiré l’attention de la Francophonie sur « l’impact négatif » de l’actuelle crise sanitaire sur la jouissance des droits et des libertés, relevant à ce sujet, les droits à la santé, à l’éducation, et à l’information.
Le droit à la santé est entravé par un accès limité aux soins, alors que le droit à l’éducation est marqué par l’inégalité sociale. Car, au moins un tiers des élèves, soit 463 millions d’enfants dans le monde, n’ont pas eu accès à l’enseignement à distance. Quant au droit à l’information, il est « gravement » perturbé par le développement de la désinformation. A ces droits, s’ajoute la recrudescence des violences domestiques.
Face à ces situations, le Secrétaire générale de l’OIF a préconisé « des mesures extraordinaires » pour protéger les citoyens. Elles doivent cependant être « proportionnées » au but recherché, sans porter atteinte à l’activité des parlements et aux libertés publiques fondamentales.
Ibc