Le suisse Daniel Fink, 67 ans, spécialiste des questions de privation de liberté, des conditions de vie des personnes détenues et de prévention de la torture a été réélu le 22 octobre 2020 au Sous-comité de l’ONU pour la prévention de la torture.
Cette réélection traduit l’expression de la reconnaissance internationale pour « l’excellent » travail qu’il a accompli au cours de son premier mandat de deux ans. Il avait élu pour la première fois en 2018. Grâce à son engagement, il a été nommé dans ce cadre, chef de l’équipe pour la région Europe.
Le Sous-comité de l’ONU pour la prévention de la torture est le Protocole facultatif à la Convention des Nations-Unies contre la torture (OPCAT), ratifié par 91 Etats dont 47 pays d’Afrique. Il veille sur les conditions de détention et sur le traitement des personnes détenues dans les Etats contractants. Il conseille également les Etats sur la mise en œuvre de l’OPCAT et soutient en particulier la mise en place et le travail des mécanismes nationaux de prévention.
La Suisse, en tant qu’Etat hôte de 10 organes de traités et en tant qu’Etat signataire de la majorité des Conventions de ces traités, appuie fermement le travail de ces organes. Car, ils constituent un pilier fondamental du système universel des droits de l’homme. Leurs activités donnent vie aux conventions des droits de l’homme.
En matière de droits de l’homme, la prévention de la torture est l’une des priorités de la Suisse, qui a lancé l’OPCAT, avec le Costa Rica.
IC
