Le Secrétaire général de l’ONU, M. Antionio Guterres, est monté en première ligne, vendredi 20 juin, à l’occasion de la journée internationale des réfugiés.
Dans une déclaration, il a réaffirmé l’engagement de la communauté internationale à faire tout ce qui est en son pouvoir, pour mettre fin aux conflits et aux persécutions qui sont à l’origine des déplacements de populations civiles.
A l’ONU, la Suisse est le 13e et plus important Etat donateur du HCR (Haut-commissairait des Nation-Unies pour les réfugiées). Selon l’Organisation, en 2018, elle a contribué en 2018 à hauteur d’environ 42,8 millions de Dollars (1,1 milliard de francs CFA ou 1,9 million CHF) à son budget.
M. Guterres a évoqué des « chiffres effroyables» pour parler des réfugiés dans le monde. Il a ainsi rappelé, dans sa déclaration, que près de 80 millions de femmes, d’enfants et d’hommes ont été contraints de quitter leurs foyers. Ils sont obligés de vivre, en tant que réfugiés ou personnes déplacées à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs pays. « Fait plus choquant », pour la seule année 2019, ce sont 10 millions de réfugiés qui ont recensés à travers le monde.
Il a appelé à œuvrer à « rétablir l’intégrité » du régime international de protection des réfugiés et à honorer les promesses faites lors du Forum mondial sur les réfugiés, tenu à Genève les 17 et 18 décembre 2019, un an après l’adoption du Pacte mondial sur les réfugiés.
Il salué « la générosité et l’humanité» des communautés et des pays d’accueil qui ont souvent leurs propres lots de difficultés économiques et de problèmes de sécurité. La communauté internationale leur doit «des remerciements, soutien et investissement », s’est-il réjoui.
Cette année, la journée internationale des réfugiés a lieu dans un contexte de pandémie Covid-19, une menace supplémentaire pour les personnes réfugiées et déplacées, comptant parmi les plus vulnérables. Pour se faire, M. Guterres a exhorté les Etats à les prendre en compte dans leurs plans nationaux de riposte et de relance.
IC