Le Chef du Département fédéral des affaires étrangères, M. Ignazio Cassis, a exprimé lundi 24 février, la disponibilité de la Suisse à bâtir avec les autres pays du monde, des ponts au sein de l’ONU, et des institutions internationales.
« La Suisse se place au premier rang (…), et appelle tout le monde à contribuer à ces efforts », a-t-il souligné, évoquant la nécessité de « redécouvrir les connaissances acquises au cours des 75 années » de l’ONU.
M. Cassis qui présidait l’ouverture de la 43e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève, a indiqué que ceux-ci, la paix et le développement, sont le fondement de l’Etat de droit « auquel nous croyons ». « Aucune société ne peut rester pacifique, saine et durable sans le respect des droits fondamentaux de l’homme », a-t-il poursuivi, ajoutant la conviction suisse à ce sujet.
NUMERISATION ET ENVIRONNEMENT
Le Chef de la diplomatie suisse qui a aussi salué « le train de réformes » de l’ONU, lancé par son Secrétaire Général, M. António Guterres, pour faire face « aux défis de notre époque », s’est appesanti sur la numérisation et le changement climatique. Pour lui, les nouvelles technologies créent à la fois de nouvelles opportunités et de nouveaux défis. Internet donne accès à une quantité d’informations sans précédent et crée ainsi de nouveaux potentiels pour la liberté d’expression et de rassemblement. Dans le même temps, l’anonymat du cyberespace crée de nouvelles menaces et favorise la propagation des discours de haine.
S’agissant de l’environnement, le Conseiller fédéral Ignazio Cassis a rappelé également le changement climatique dont l’impact sur le développement des populations, leur santé et leur vie est « primordial ». « La Suisse est prête à œuvrer pour la neutralité carbone en 2050 et à partager son expertise acquise dans différents domaines », a-t-il dit, avant d’annoncer une initiative conjointe suisse-partenaires pour présenter une résolution sur l’environnement et les droits de l’homme cette année au Conseil de sécurité de l’ONU.
Ibc