Francophonie: Appel aux gouvernements africains pour renforcer l’éducation et l’information

M. Amadou Soumahoro, Président de l'Assemblée nationale de Côte-d'Ivoire, et Président en exercice de l'APF.

Le bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) a lancé un appel aux gouvernements africains à renforcer davantage, l’éducation et l’information, afin de combattre l’extrémisme religieux et les violences meurtrières au Sahel.

Les membres du bureau de de l’APF regroupe 33 institutions parlementaires (Assemblée nationale ou Sénat) -dont celle de la Suisse- d’Afrique, d’Asie, d’Europe et du Canada. Ils étaient réunis à Dakar, Sénégal, les 28 et 29 janvier. Cette rencontre est la première des deux réunions statuaire de l’organisation pendant l’année. Leurs travaux ont porté notamment sur la violence au Sahel, la scolarisation des filles, l’enregistrement des enfants à l’état-civil, et les défis liés au changement climatique.

Pour le président de l’Assemble nationale du Sénégal, M. Moustapha Niasse, hôte des assises, puisque « les guerres naissent dans la tête des personnes, il faudrait donc agir dans les esprits pour détruire les germes de la guerre, (…) par le biais de l’éducation et l’information ».

M. Niasse qui s’adressait à la presse, à l’issue des travaux, a mis l’accent sur les notions « d’éducation et d’information » pour faire face au « spectre » des violences de « plus en plus meurtrières », depuis plusieurs années dans trois pays du Sahel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ainsi que dans le bassin du lac Tchad (Tchad et Cameroun), tous membres de l’APF.

De son côté, le président en exercice de l’APF, Pour son homologue de de Côte-d’Ivoire, M. Amadou Soumahoro, président de l’Assemblée nationale de Côte-d’Ivoire, a évoqué le problème  de l’enregistrement des enfants à l’état-civil. Il a déploré cette situation, soulignant qu’il n’était pas «  normal qu’au 21e siècle, des enfants puissent naître sans être enregistrés à l’état civil ».

A ce sujet, il annoncé une initiative « innovante »  des différentes assemblées africaines, membres de l’APF, dans les mois à venir.

Evoquant les changements climatiques, M. Soumahoro a estimé qu’on ne peut plus envisager l’avenir et les programmes de développement sans tenir compte de l’impact des changements climatiques.

 HI (avec aps.sn)