Humanitaire : Le président du CICR reconduit pour un nouveau mandat de trois ans

M. Peter Maurer, président du CICR. Photo: DR CICR

Le diplomate suisse, Peter Maurer, président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) depuis 2012, a réélu, jeudi 28 novembre pour un troisième mandat de quatre ans (2020- 2024).

Ancien de Mission à l’ONU, et ancien président de la Commission de consolidation de la paix des Nations unies sur le Burundi, il a été réélu par les 18 membres de l’Assemblée du CICR, organe suprême de l’institution humanitaire, créée en juillet 1863 à Genève. Les autres missions de l’Assemblée, composée essentiellement de suisses, est de  superviser toutes les activités du CICR, de  définir sa stratégie institutionnelle, d’adopter la doctrine, les objectifs et le budget annuel, entre autres.

Pour la réélection des membres de la direction du CICR, l’Assemblée était réunie en séance, présidée par le vice-président du CICR, M. Gilles Carbonnier, qui a félicité le président Maurer et les membres de l’Assemblée pour leur réélection. Car, en plus de M. Maurer, l’Assemblée a reconduit dans leurs fonctions, Mmes Maya Hertig Randall, présidente de la Commission de recrutement et rémunération et membre de la Commission de protection des données, Laura Sadis, membre de la Commission d’audit, et Béatrice Speiser, membre du Conseil de l’Assemblée.

ATTACHEMENT

M. Carbonnier a aussi salué la « gouvernance » CICR. Celle-ci, a-t-il dit, était « idéalement placée pour guider l’institution dans ses efforts visant à apporter protection et assistance » aux personnes qui font face aux crises humanitaires complexes de notre époque.

Pour sa part, le président réélu Peter Maurer, a réaffirmé à l’Assemblée, son « profond attachement » à la mission humanitaire du CICR, et son « engagement » envers son personnel. Il a également exprimé sa volonté de veiller à ce que l’institution reste à l’écoute des communautés touchées par des conflits armés et d’autres situations de violence, et à ce qu’elle continue de répondre « efficacement » à leurs besoins, à l’heure où l’ensemble du secteur humanitaire est soumis à des pressions croissantes.

KL