Cyclone « Idai » : Les besoins humanitaires au Mozambique pourraient s’aggraver, selon le CICR

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a estimé que les besoins humanitaires au Mozambique s’aggraveront dans les semaines à venir, les inondations dues au passage du cyclone Idai ayant créé un terrain fertile pour les épidémies de maladies, tel que le choléra.

Dans un communiqué, il a indiqué que les fortes pluies ont emporté aussi les terres agricoles, laissant les communautés sans rien à récolter Elles ont un besoin d’aide alimentaire, qui s’ajoute à ceux déjà « immédiats et énormes ».

Avec plus d’un million de personnes touchées par le cyclone, le comité s’attend à ce que des milliers de personnes soient à la recherche de leurs proches, sans savoir s’ils sont vivants, blessés ou morts. Les secours d’urgence tels que l’eau, les soins médicaux, la nourriture et les abris sont vitaux, mais les populations sinistrées souffrent du manque de nouvelles de leurs proches. C’est pourquoi, il  concentre une grande partie de ses efforts, à mettre en place un système pour enregistrer et rechercher les personnes disparues.

Il travaille en étroite collaboration avec la FICR (Fédération internationale des sociétés de Croix-Rouge et de croissants-Rouge), ainsi qu’avec  les Croix-Rouge du Mozambique (Cruz Vermelha de Moçambique= CVM), du Zimbabwéenne, et du Malawienne, afin d’apporter une aide d’urgence aux communautés touchées par le cyclone. Le personnel du CICR a été déployé auprès de ces Sociétés de Croix-Rouge pour aider à enregistrer les personnes disparues et à rétablir le contact avec les membres de familles séparées.

En outre, des médicaments et des fournitures médicales aux établissements de santé de l’est du Zimbabwe. Une base logistique a été mise en place à Chimoio, au Mozambique, près de la frontière zimbabwéenne, pour mobiliser l’aide en faveur des communautés isolées qui n’ont pas encore reçu d’aide. Ce sont des communautés que le CICR servait au Mozambique avant le cyclone Idai, qui a eu lieu dans la nuit du 14 au 15 mars.

Il soufflait avec des vents forts d’une vitesse de 170 et 190 km/h, affectant plus durement le Mozambique. Il a aussi touché ses deux voisins: le Zimbabwe et  le Malawi.

IC