Pharmelp, une association suisse de soutien au contrôle de qualité et au dépistage de médicaments contrefaits dans les pays en voie de développement, a équipé l’Université de Khartoum, au Soudan, d’une unité d’électrophorèse capillaire (EC).
Elle sert à la formation des étudiants en pharmacie et au contrôle de la qualité des médicaments dans le pays, a déclaré au magazine reflets, le président de l’association, le Pr Claude Rohrbasser.
Cette unité est un appareil acquis dans le cadre d’un projet de l’association, mené en collaboration avec l’Université de Khartoum et le ministère fédéral de la santé, de la médecine nationale, et de lutte anti-poison (Federal Ministry of Health, National Medicines and Poisons Board)» du Soudan. Elle a pu être disponible grâce au soutien financier de la DDC (Direction du développement et de la coopération), par l’intermédiaire de l’Ambassade de Suisse à Khartoum.
Pharmelp a accepté la demande d’un enseignant de l’université de Khartoum, le Pr Abdallah A.Elbashir, formulée lors de son séjour à Fribourg, en novembre 2017, pour suivre une formation pratique complète sur un appareil identique à celui qui lui a été fourni.
Elle s’est aussi assurée la collaboration de l’Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne (Serge Rudaz, Ph.D professeur associé) et de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, et de l’un de ses enseignants phone lookup , le Pr Samuel Roth, ingénieur HES, responsable du service d’analyses, qui ont apporté leur enseignement et leurs conseils.
Avec cette unité, Pharmelp espère contribuer « activement » au contrôle de la qualité des médicaments distribués sur le territoire soudanais, comme elle le fait déjà pour d’autres pays d’Afrique et d’Asie.
Pour els responsable de l’association, la contrefaçon de médicament est « un fléau », en particulier dans les pays en voie de développement, entraînant dans certains cas « un taux important de morbidité et mortalité ».
Ibc